1. |
Corsé
04:02
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Lyrics
Plante
Vivace
Ses racines dans nos hanches
Le sang qui bat nos tempes
Bat dans nos bras qui chassent les temps
Une fête
Dansante
Une frénésie emprisonnée
Qui saute à l'intérieur, cogne ma chair en tout sens
Acéré
Tranchant
Le son dans nos corps
Qui creuse dans nos sangs l'envie de pousser la transe
La musique, son voile, nous fait glisser en son sein ample
Tes seins balancent et
Tes reins déhanchent
On danse dans les prés au soleil
Dans les champs
Danse dans un bunker nu
Transpirant
Sous le tournoiement des spots
On se tord comme des serpents morts
On glisse, on rêve, on tourne, on flotte
Et parfois on fait semblant
Noir
Sous mes globes
Nausée vague, mal de mer
Lourd
Raide
Mort
Chiasse au chlore, rien à faire
Bourdonnement, giclée naze, sinus vaseux, mouchoir sale
Barre au front, pensées lâches, j'aurais dû, j'ai tout fait mal
Et j'étouffe, rien n'se passe, broie du gris, moment d'angoisse
Bourdonnement, giclée naze, sinus vaseux, Alcatraz
Et elle claque, la cuite choc
Pavé dans ta glotte
Palais sec, bouche amère
Pue
Cassé dans ta grotte
T'en peux plus
T'es pas fait pour ça mais
Couche-toi dans tes draps tu le sais bien, tu reviendras
Tu passes la nuit
Tu reviendras
Des noeuds en tête
Tu reviendras
Le jour se lève
Tu reviendras
Cœur à l'envers
Tu reviendras
Angoisse et rage
Tu reviendras
Je manque de souffle
Tu reviendras
Encore
Encore
Encore
Et encore et encore les vagues retombent cogner la noire
Souffler nos cerveaux loin de nos camisoles d'espoir
Aide-moi à me perdre, je me sens glisser sous ma peau
Chutons dans la cascadée sans fond du flot des mots
Si ça s'trouve ça nous passera
La couleur fuit les coraux, on sera
Vieux, moches, cons
Calés dans des homes
Mais pour l'heure, je la sens qui tire vers l'arrière mes fardeaux
Elle brille
Un instant encore
Fait vibrer mes os
Et encore, et encore et en chœur
Nos corps et nos cors desquels
Émanent des cris dans le décor
À la recherche d'une cure
Pour nos vieilles écorces
Plante vivace
Toi qui perds pied tes jours se corsent
Et l'air gonfle
Brûle tout autour
Les voix montent
Serrent, nous recouvrent
S'étalent dans nos corps les soleils de l'ivresse
Et les bras serrent
Nous recouvrent
Le ciel s'ouvre
Tout autour
Éclatés par la vie, feu d'alcool sur nos lèvres
Mes frères, mes sœurs, de ce soir et de demain
Liés par les buées de rhum
La nuit qui glisse sur nos chemins
Je voudrais qu'ils coulent dans mon sang
Restent avec moi près du cœur
Toute ma vie
Mes esquisses du bonheur
Ce que tu n'aimais pas
Tu l'aimes maintenant
Ce qui ne vibrait pas
Tremble
Sous tes yeux d'enfant
L'écho de tes soirées passées
De celles à venir, d'une vie qui flotte
Emplit l'espace, libère les gens
Et l'air gonfle
Brûle tout autour
Les voix montent
Serrent nous recouvrent
S'étalent dans nos corps les soleils de l'ivresse
Et l'air con
Sans raison
Joyeux clochards de la jeunesse
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2. |
Idylle
07:27
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Lyrics
Est-ce que
Est-ce que tu me regardes ?
Est-ce que tu vois seulement ?
Que j'ai trop chaud près de toi
Trop chaud, si à l'étroit
Est-ce que tu me vois seulement ?
Salves de désir rythmées dans mes hanches trop chaudes
Je brûle
Dans mes contorsions jusqu'à l'aube
Et puis arrête ce sourire
Tu tailles à lame rouge dans mes veines
Et le soir même
Et le soir même mes draps gèlent
Slalomer ensemble
Dans nos voiles
Danser
Le temps se décrochera, tu sais ?
Est-ce que tu sens mes yeux ?
Est-ce que tu sens mes yeux ?
Ou est-ce que tu t'en fous ?
Toi qui n'a rien d'une fleur, d'une petite colombe fragile
Un vent violent
Puissant
De colère et de rires
Toi qui me gifleras
Si je m'entoures de torpeurs grises
Tu me feras trembler
Viens, on va marcher
Et on fera bander les vieilles
Peau contre peau on fera jaser
On brillera comme les cœurs du soleil
On lâchera terre et tous les autres
On sera légers comme du rêve
On lâchera prise
Nos vieilles racines seront déliées dans l'atmosphère
Est-ce que
Est-ce que tu me regardes ? Est-ce que tu me vois seulement ?
Est-ce que
Est-ce que tu me regardes ? Est-ce que tu m'entends ?
Est-ce que
Est-ce que tu me regardes ? Est-ce que tu m'entends ?
Est-ce que
Est-ce que tu me regardes ? Est-ce que tu m'entends ?
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3. |
W
04:02
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Il n’y a pas si longtemps qu’elle a éteint la lumière
Pas si longtemps qu’elle m’a soufflé, brisé, laissé à terre
Pourtant
Brûle en moi un petit feu, attisé par sa beauté,
Comment oublier ses yeux, d’amour, j’étais attiré,
je n’peux l'ôter
De ma tête. Et la pluie cogne
Contre mes tempes
Et j’ai perdu cette course
Contre le temps
Et la pendule qui fait
C’que j’voulais c’est être auprès d’elle
Engagé
Si j’avais été infidèle, je serais
Décédé
Avec elle on n’tire pas qu’un coup
Dangereuse
Elle m’attirait et pas qu’un peu
Amoureuse
Tenace, très fraîche, très franche, elle blesse
Ma maîtresse
Me glacent ses tresses, ses hanches, ses fesses
Mais traîtresse
Elle savait m’donner la nausée
Elle m'entraînait dans ses vertiges
Et elle me faisait m’envoler
Dès qu’apparaissait le litige
J’l’ai perdue
J’l’ai perdue
Ses ex’s se retournent dans leur tombe
Beauté fatale, un rêve, une bombe
En sautant mes pieds quittent mon ombre
Et ses prétendants en surnombre
Je regrette
J’arrive plus
Y’a qu’mon pays qu’j’aime autant qu’elle
Les gens me prenaient pour un fou
La fierté d’être au garde à vous
Pour pénétrer sa citadelle
Laisse la place
Aux remords
Cette majorette, en général
Sous l’emprise d’un problème majeur
Les tambours qui dictent ses pas
Effacent ses envies d’amour
Et nique son père le général
Et son grand père
Le président
Canon, mais froide
À mon égard
D’la compassion elle n’en a
Guère
Moi elle ma pris ma vue ma vie, ma voie et même mes envies
Maintenant je hurle
De vive voix
Car bientôt je n’serai plus ici
Elle m’éclate elle me donne la trique
Cœur plus froid que le cercle arctique
Maintenant solo
Dans mon clic-clac
Je craque, je crie
Tout est opaque
Elle me laisse tout seul dans le noir
Elle me laisse tout seul dans le noir
Elle me laisse tout seul dans le noir
Elle me laisse tout seul dans le noir
Elle me laisse tout seul dans le noir
Elle me laisse tout seul dans le noir
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4. |
Moyen
04:39
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Cravate au cou, s’en va vers son pauvre taff
En laisse, n'empêche qu'il encaisse pas mal
La routine débile qui lui permet de construire
à peu d'choses près toute sa joie
Restera mirage quand tout s'ra éteint
Pourquoi aller si mal quand tout va
Si bien pourquoi avoir les nerfs
Sensibles en train d'craquer, car tout seul il est
Sans cesse sous pression, ses soucis Succèdent son succès
Fuir la combustion dans les eaux azures
Parfait futur mais désespoir en soute,
Supplément aucun aurevoir
La vie la vraie qui crie, fête et s'agite
La vue d'un rêve qui disparaît beaucoup trop vite
On en envie la vie d’après, facile et stable
Plane, presque souhaitable mais seul sans au-delà
Il part loin enfin
Il s’envole
son souffle revient
Il plane
Arrête de rêver
Ta vie
Minable
Ta réalité
T’ont clouées au sol
Si soif de vie mais la sienne s'effrite, et
Entre ses doigts il voit son mérite
Regard statique duquel rien n'dépasse
Morne sourire, son plus beau masque
Cravate au cou, se balance seul
A fait son trou et y dort seul
Comme un jeune loup libre de tout
Mais t'iras où, connard pas loin sans ta cravate
Il part loin enfin
Il s’envole
son souffle revient
Il plane
Arrête de rêver
Ta vie
Minable
Ta réalité
T’ont clouées au sol
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5. |
Tako
04:52
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Putain j’suis un connard parce que
J’bride mes pulsions
J’préfère aller bosser que
D’vivre de ma passion
Mais j’ai réalisé
Qu’j’pouvais réalisé
Toutes sortes de rimes cheloues qui vont me débrider
« Frérot dans ton album toujours le même sujet »
Minable dans ta vie morne
C’est toujours le même sujet
J’emmerde ces amasseurs
Et tous ceux qui traitent mal… nos soeurs
ils jugent les black les beurres,
ont peur que leur fiston.. soit gay
ta sieste sous la terre
ça soulegerait l’humanité
..poser sur tes ailerons ce qui rime avec ailerons
je pisserai sur ta BM et sur ma dépression.
un péno dans le rétro et rayé les té-co
exploser ton parebrisse et brûler ton taco
Broyer les os
Je vais te broyer les os
Craque dans mes mains, minable
Éclate dans mes mains, ton crâne
Et crève dans mes mains, ton âme puante et sale de tes années à mériter qu'on veuille te broyer les os
Je vais t'éclater les os
Tu n'sens jamais la menace sur toi, pas vrai ?
Attaque comme un lâche les non-gradés
Méprise tout c'qui passe par sous tes pieds
À mater sous toi, dommage, taré
T'as pas pensé à jeter un coup d'œil dans ton dos
Pour voir l'étendue immense des ombres alignées pour t'éclater les os
T’éclater les os comme dans mes rêves
Déchirer ta peau de porc,
Tes lèvres écartées par mes poings
Toi qui aime tant l’ouvrir pour rien, avales et crève
Et puis tous, dehors, la tête remplie de vous-même
Vos phrases remplies de prières qu’on les relèves, qu’on vous élèves
Dieu de la fête, qu’on cause de vous toute la soirée et plus encore
Toi, ta face de rat ouverte en grand laisse
Filer des blagues lourdes comme un tank
Sur un public conquis de gloussement tellement faux
Qu’ils me déchirent l’ouïe et font monter l’envie de
Uns par uns, vous…
Vomir à la gueule les eaux bouillantes de mon corps
Cracher le fleuve noir que vous ignorez encore
Vous qui êtes biens, vous qui êtes saints, vous qui êtes si propres au-dehors
Vous les poids morts,
Vous les ombres, le grand nombre, les trombes d’eau tiède
Vous les maîtres de vos niches et les caniches de vos maîtres
J’voudrais vous brûler dans ma haine, brûler le ciel et vous
Éclater les
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Average Brussels, Belgium
Groupe bruxellois de rock alternatif, aux influences hip-hop. Paroles en français, ou presque.
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